«Les structures organisatrices du pèlerinage doivent s’engager à disposer de médicaments, de dispositifs médicaux et de fournitures via des aéroports agréés ( l’Aéroport international King Abdulaziz à Djeddah et l’Aéroport Prince Muhammad bin Abdulaziz à Médine) pendant la période allant du (15) Shawwal au (30) Dhu al-Qi`dah», indique l’Agence d’information du Mali. En dehors de cette période, selon elle, aucune procédure de vérification ne sera acceptée.
Les documents officiels et les données relatives aux médicaments, appareils et fournitures médicales doivent également être préalablement «soumis au ministère du Haj et de la Omra par lvoie électronique (demande de fournitures médicales)» au moins quinze jours avant l’arrivée des colis.
L’une des conditions les plus importantes que tous les bureaux des affaires du Haj doivent respecter est le retour des quantités restantes de médicaments et de fournitures médicales après la mission au Royaume d’Arabie saoudite. Cela, «conformément à une déclaration en douane, en les conservant dans des locaux, après la fin de la saison du Haj.»
La règlementation n’autorise pas «d’appareils de radiologie ou fournitures et d’appareils médicaux contenant des matières radioactives ou de médicaments et de produits pharmaceutiques contenant des substances sur les listes d’interdictions locales et internationales.»
Elle permet, également, de rejeter tout produit dont elle estime la quantité supérieure aux besoins de la mission. Le bureau des affaires du Haj du pays des pèlerins «doit estimer la consommation annuelle sur la base de celle des années précédentes» et ne pas apporter de quantités excédant ses besoins. Il est, également, interdit aux bureaux du Haj de fournir des denrées alimentaires à des fins de subsistance. Ce sont plutôt les entrepreneurs en restauration qui sont chargés d’en fournir.
Les médicaments, produits pharmaceutiques ou dispositifs et fournitures médicaux, sous la responsabilité des médecins accompagnant le Haj, par voies aérienne, maritime ou terrestre «doivent être réservés aux cas d’urgence et en quantités couvrant les besoins du personnel accompagnant le médecin pour leur usage personnel», pendant le voyage et le séjour.
Il est interdit à un médecin de fournir des stupéfiants ou des drogues aux pèlerins pendant le séjour aux Lieux saints et des produits contenant des matières qui relèvent des listes d’interdictions locales et internationales.
Les bureaux du Haj ne doivent pas, non plus, transporter les médicaments et les fournitures médicales qui doivent être sous la responsabilité du médecin accompagnant les pèlerins. Celui-ci doit rapporter les quantités restantes à son départ du Royaume.
L’Autorité saoudienne des aliments et des médicaments exige des documents du médecin accompagnant la campagne afin d’approuver l’autorisation, y compris une lettre du ministère de la Santé du pays d’origine du médecin, indiquant qu’il est affecté à accompagner le haj, de fournir des soins d’urgence ou de faire des ordonnances médicales pour les besoins des patients.
MD (AMAP)
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