Vigilance face à ces attaques à répétition près de Bamako

Du début de ce mois d’avril à aujourd’hui, des attaques se multiplient non loin de Bamako. Cela montre que malgré les efforts surhumains des FAMAS, le mal terroriste n’a pas été définitivement éradiqué. Ce fléau continue à répandre la terreur. Et qu’on le sache ou pas, il endeuille.
Une menace plane-telle sur Bamako ? Pour l’heure, tout porte à croire que ces forces obscures qu’incarnent les terroristes ont des projets peu catholiques pour la capitale malienne. C’est vrai que leur nombre a été réduit. Car, avec la montée en puissance de l’armée malienne, à travers les nombreuses opérations « kélétigi », des tentatives ont été faites pour nettoyer les écuries d’Augias.
Mais, n’oublions pas que l’ennemi existe toujours. Qu’il a été affaibli mais pas vaincu. Récemment, c’est le sommeil de la ville de Wéléssébougou qui a été nuitamment perturbé par des assaillants armés. Dans leur folie, ils ont attaqué le poste de la Douane. Pas de perte en vue humaines mais des dégâts matériels. Jusqu’à présent l’attaque n’a pas été revendiquée par aucun groupe islamiste. Mais, nous pourrions dire avec certitude que les pillages ou les saccage des infrastructures étatiques constituent le mode opératoire des terroristes qui sont en perte progressive d’hommes, d’armements et d’espaces.
Le choix de Wéléssébougou pour perpétrer une attaque est une stratégie utilisée par les assaillants pour semer la panique. Affoler les uns et les autres. Mettre dans l’opinion qu’ils peuvent toujours nuire et de la plus impitoyable des manières.
Ce n’est pas tout. Au début du mois d’avril, c’étaient presque les mêmes faits lors des attaques simultanées à Markakougou, situé à environ 80 kilomètres de Bamako, et Kasséla, environ 30 Kilomètres de la cité des trois caïmans. Ces attaques à répétition, malgré leurs petitesses, enseignent la prudence et la vigilance à tous les niveaux. Ces attaques à proximité de Bamako montrent également que ces bandits ont une grande facilité de circuler au Mali sans se être inquiétés par qui que ce soit.

Lassana Nassoko