Un groupe de militaires réuni au sein du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) a déclaré ce mercredi avoir mis fin au pouvoir du président Ali Bongo qui venait d’être réélu avec 64% des suffrages suite aux élections du 26 août 2023 dont les résultats avaient été contestés par l’opposition. Les putschistes ont annulé les « résultats troqués » de ces élections. Plusieurs sources citent le patron de la Garde tépublicaine du Gabon, le général Brice, Oligui Nguema comme le nouvel homme fort qui dirigera le pays. Selon un média international, le président Ali Bongo est gardé en résidence surveillée. Certains annoncent son évacuation au Maroc.
Cette prise de pouvoir a été suivi de la fermeture des frontières et la dissolution des institutions du pays à savoir le gouvernement, le Sénat, l’Assemblée nationale, la cour constitutionnelle et le Conseil économique, social et environnemental ainsi que le Conseil gabonnais des élections. Le porte parole des militaires a affirmé leur attachement au respect des engagements de la communauté nationale et internationale
Les nouveaux hommes forts ont affirmé que cette prise de pouvoir est enfin leur essor vers la félicité. Dans des vidéos sur les réseaux, on voit des milliers de personnes manifester dans les rues en faveur de cette action militaire. Y compris des femmes qui chantent la chute du Parti démocratique gabonais (PDG) qu pouvoir depuis 1968. Au Cameroun, une foule de jeunes ont salué la nouvelle matinale.
Sénidié Madou
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