Pour que l’IA se traduise par une réelle valeur commerciale, il est crucial que les entrepreneurs des pays en développement bénéficient du soutien dont ils ont besoin en termes de compétences, de financement et d’écosystèmes favorables.
L’intelligence artificielle (IA) influence de plus en plus la manière dont les entrepreneurs des pays en développement créent, gèrent et développent leurs entreprises, souligne une nouvelle publication de la CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement) datée du 22 décembre.
Les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) et les start-ups ont commencé à utiliser des outils basés sur l’IA dans un large éventail d’activités, allant du marketing et du service client à la logistique, la finance et la conception de produits. Les grands modèles de langage émergent comme des éléments fondamentaux permettant aux petites entreprises d’adopter l’IA rapidement et à un coût relativement faible.
Mais l’adoption de l’IA reste inégale, car de nombreux entrepreneurs ont fait état d’une compréhension limitée de la valeur commerciale de l’IA – quels problèmes elle peut résoudre, comment elle s’intègre dans la stratégie commerciale à long terme et comment la mettre en œuvre étape par étape.
Le manque de compréhension managériale et de compétences techniques ralentit la mise en œuvre de l’IA, en particulier pour les petites entreprises aux ressources limitées.
«L’IA peut être un outil puissant pour les entrepreneurs, mais ses avantages ne sont pas automatiques», a déclaré Arlette Verploegh Chabot, qui dirige les travaux de la CNUCED sur le développement de l’entrepreneuriat. «Des écosystèmes favorables, les compétences adéquates et des règles claires sont essentiels pour aider les entrepreneurs à comprendre où l’IA apporte de la valeur ajoutée et comment l’intégrer de manière pertinente à leurs activités.»


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