Il s’agit du tronçon de la section Ouagadougou-Bobo-Dioulasso. La réalisation de ce tronçon, reliant les deux plus grandes villes du pays, s’inscrit dans le cadre du projet de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou. Plus concrètement, à travers cet engagement, ‘‘le Burkina Faso attend désormais de la partie chinoise, des propositions en termes d’offres », explique le ministre des Infrastructures et du désenclavement, Adama Luc Sorgho.
‘‘La signature de ce mémorandum d’entente s’inscrit en droite ligne de l’accord conclu le 13 juin 2023 entre le Gouvernement burkinabè et l’Alliance internationale des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Le projet d’Autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, faut-il le rappeler, a été décidé lors du Traité d’amitié et de Coopération en 2011 entre le Burkina Faso et la République de Côte d’Ivoire », indique la note d’information.
Ce sont près de 600 km de routes (sur 1 300 km) qui seront réalisés du côté burkinabé pour un montant estimatif de 1 200 milliards FCFA. L’ensemble des études d’avant-projet sommaire et d’avant-projet détaillé pour ce qui est de la section Ouagadougou-Bobo-Dioulasso ont été finalisées depuis 2020, et le gouvernement avait annoncé à cette date, être à la recherche d’un partenaire privé pour la réalisation de la première section Ouagadougou – Koudougou.
Du côté de la Côte d’Ivoire, les travaux ont démarré depuis 2017 sur le tronçon allant de Yamoussoukro jusqu’à la frontière du Burkina Faso. Le projet est subdivisé en trois phases, notamment Yamoussoukro-Tiébissou (36,5 km), Tiébissou-Bouaké (78,5 km) et Bouaké à la frontière du Burkina Faso.
Source Sikafinances
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