La journée mondiale de la liberté de la presse : la 30ème édition célèbre la liberté d’expression

Façonner un avenir de droits : La liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’homme. Tel est le thème principal de la 30ème édition de la Journée mondiale de la liberté de presse, célébrée le 3 mai de chaque année.
Cet événement a enregistré une présence massive des professionnels de la presse dans la grande salle de la maison de la presse et mobilisé le ministère chargé de la Communication.
La liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’homme ; sécurité des journalistes dans l’exercice de leur profession : état des lieux, les femmes journalistes face à la violence et au harcèlement sexuel au Mali (AFPM) ; la problématique de l’autorégulation au Mali : Quelle solution ? Précarité des journalistes : Problématique de l’application de la convention collective ; dialogue intergénérationnel : les métiers du journalisme et de la communication Internet : quel espace pour la kiberté d’expression ? Éducation aux médias numériques ; avènement des médias et réseau sociaux : le journalisme à l’épreuve des pratiques et quel avenir pour la presse écrite ? Sont entre autres thématiques qui seront débattues du 3 au 10 mai 2023 à la maison de la presse.
Selon Bandiougou Danté, président de la maison de la presse, s’exprimer ce thème d’une importance capitale résume le rôle fondamental des médias dans un monde en reconstruction, un monde qui cherche des repères, un monde de tous les possibles, un monde d’incertitude mais un monde d’espoir.
À ses yeux, la célébration du 3 mai est l’occasion de rappeler aux gouvernements la nécessité de respecter leurs engagements en faveur de la liberté de la presse. Qu’elle constitue également une journée de réflexion pour les professionnels des médias sur les questions relatives à la liberté de la presse et à l’éthique professionnelle.
Le président de la maison de la presse a rappelé également la disparition des journalistes sur laquelle les enquêtes sont interminables. Comme Birama Touré qui reste encore introuvable. Pour cela, la maison de la presse réitère ses demandes aux autorités de la Transition de tout mettre en œuvre pour rechercher et retrouver ces confrères.
Un autre plan sur lequel les autorités nationales sont fortement interpellées est celui de l’environnement des médias. Selon lui, ils constatent avec amertume, l’immobilisme des pouvoirs publics et une menace sur l’espoir de refondation suscité par de durs et coûteux labeurs d’élaboration des projets de lois et des projets de décrets.
Aux dires du président Bandiougou, un désordre encouragé et entretenu fait planer le risque d’une implosion inéluctable. Il s’agit d’un nombre indéterminés de médias sur les réseaux sociaux dont certains acteurs se font appeler journalistes qui touchent à tout en violation des règles d’éthique et de déontologie. «Il est temps que nous sortions de cette situation de crispation par l’expression d’une volonté politique claire et appropriée. La solution est et restera malienne», a-t-il expliqué.
La célébration du 3 mai, constitue également une journée de réflexion pour les professionnels des médias sur les questions relatives à la liberté de la presse et à l’éthique professionnelle. Au-delà de cette journée, selon son président, la maison de la presse en respectant sa tradition organise la semaine nationale de la liberté de la presse. L’objectif recherché selon lui, est qu’au sortir de cette semaine qu’il y ait des recommandations et des stratégies pour un plaidoyer-lobbying pour l’adoption de nos textes par les pouvoirs publics et jeter les bases d’une véritable instance d’autorégulation en vue d’une corégulation efficace et efficiente.
Alkaïdi Amar Touré, secrétaire général du ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, a souligné que le 3 mai rappelle au gouvernement la nécessité de respecter ses engagements à travers la liberté de la presse. Il a rassuré que tout sera mis en œuvre pour protéger les hommes de média dans l’exercice de leur métier. Il a fait savoir que la presse a un très grand rôle à jouer dans la crise que nous traversons. De ce fait, pour lui, nous devons agir ensemble pour engager le changement positif dans des meilleures conditions. Il a affirmé que le ministère en charge de la Communication, jouera toute sa partition pour garantir, la liberté de la presse, la liberté d’expression, avant d’appeler toute la presse nationale à plus de cohésion et de solidarité.
Bintou COULIBALY

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